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Ces essais sur Clinical Trials (en anglais) :

PADOVA

PASADENA

Prothena : l’immunothérapie Prasinezumab testée positivement dans la maladie de Parkinson pourra concerner aussi l’AMS

 

logo_Prothena.png    Le laboratoire Prothena (Irlande-USA) développe une immunothérapie passive, le Prasinezumab, « anticorps monoclonal humanisé » en cours d’essai clinique pour le traitement potentiel de la maladie de Parkinson « et d'autres synucléinopathies associées ». Le Prasinezumab cible l'alpha-synucléine ; il est conçu pour bloquer la transmission de cellule à cellule des formes pathogènes agrégées d'alpha-synucléine.

Il fait l’objet de deux études dans la maladie de Parkinson :
- PASADENA qui se termine a inclus 316 patients,
- PADOVA qui commence va intégrer 575 patients avec l’appui du laboratoire Roche

 
A terme, l’AMS pourrait être concernée.

 

   16 septembre 2021 : Effets prometteurs d'une immunothérapie ciblée sur l’α-synucléine dans le traitement précoce de la maladie de Parkinsone

    Le site de la MDS, Movement Disorders Society, relaie, parmi les comptes-rendus de son congrès annuel, la présentation des premiers résultats encourageants de l’étude clinique de phase 2 du prasinezumab, PASADENA. Des patients atteints de la maladie de Parkinson à un stade précoce qui ont été traités pendant deux ans par le prasinezumab, une immunothérapie qui cible l'α-synucléine, ont obtenu des scores de progression motrice favorables.
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11 mai 2021 : Prothena Corp. obtient 60 millions de dollars de Roche après le traitement du premier patient dans l’étude de phase 2b du Prasinezumab dans la maladie de Parkinson au stade précoce

    Après un 1ier versement de 75 millions de dollars, Prothena reçoit une dotation complémentaire sur un engagement total potentiel de 600 millions. Elle fait suite à l’administration du candidat-médicament au 1ier des 575 patients atteints de la maladie de Parkinson à un stade précoce qui vont participer à l'étude PADOVA de phase 2b du Prasinezumab, une molécule conçue pour bloquer la transmission de cellule à cellule des formes agrégées et pathogènes d'alpha-synucléine. Plusieurs hôpitaux français, parmi lesquels ceux de Bordeaux et Toulouse sont engagés dans cette étude.
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■ 11 septembre 2020 : Le Prasinezumab ralentit de façon mesurable la progression de la maladie de Parkinson dans l’étude de phase 2

    PASADENA est une étude clinique de phase 2 auprès de 316 patients atteints de la maladie de Parkinson au stade précoce. La partie 1 a été une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, sur 52 semaines. La partie 2 de l'étude, en cours, est une phase d'extension en aveugle de 52 semaines au cours de laquelle tous les participants sont sous traitement actif.
    L'étude n'a pas atteint l'objectif principal mesurable via les échelles cliniques spécifiques, mais des signaux d'efficacité montrant une réduction de la progression de la maladie et du déclin de la fonction motrice de 35% ont été observés chez les personnes ayant reçu la molécule, par rapport à celles qui avaient reçu le placebo
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 Mise à jour : 16 septembre 2021


 

Glossaire

Alpha-synucléine


Les dysfonctionnements de l’alpha-synucléine sont à l’origine de plusieurs pathologies appelées « synucléinopathies » : l’AMS, la maladie de Parkinson, la maladie à corps de Lewy.


L’alpha-synucléine est une petite protéine abondante dans le cerveau et nécessaire à son alpha-synucleide.pngfonctionnement.


Pour des raisons inconnues, cette protéine peut adopter une mauvaise conformation, jusqu’à former des agrégats. Ces agrégats vont encombrer les neurones, mais aussi, dans l’AMS, les oligodendrocytes, ces cellules de soutien des neurones. De plus, l’alpha-synucléine mal repliée propage de cellule en cellule son fonctionnement anormal. C’est pourquoi cette protéiné encore mal connue, ses différentes souches, son mode de propagation sont la principale cible des stratégies thérapeutiques visant l’AMS et les maladies voisines.


En savoir plus :
Voir la  page "Au commencemen de la recherche, les cellules oligodendriales"


Voir la vidéo « l’alpha-synucléine dans l’AMS », par Pierre-Olivier Fernagut, coordonnateur du Conseil scientifique d’Aramise.

Immunothérapie

L’immunothérapie dans les synucléinopathies.

A) Pour des raisons encore mal élucidées, génétiques ou environnementales, un mauvais repliement de l’α-synucléine (en blanc l’α-synucléine normale, en jaune l’α-synucléine mal conformée) survient en intracellulaire et conduit à la formation d’agrégats oligomèriques (*) puis de fibrilles (**). Les agrégats peuvent être ensuite relargués en extracellulaire.

B) Les agrégats d’α-synucléine peuvent alors pénétrer dans de nouvelles cellules nerveuses, déclencher le mauvais repliement de l’α-synucléine normale de la cellule et provoquer la formation d’agrégats.

1) Via leur portion Fab (fragment antigen binding), les anticorps peuvent fixer les formes anormales d’α-synucléine afin de les neutraliser et/ou de favoriser leur dégradation.

2) Via leur portion Fc (fragment cristallisable), les anticorps peuvent se lier à des récepteurs situés à la surface des neurones et favoriser ainsi l‘élimination intracellulaire de l’α-synucléine, en particulier au niveau des lysosomes.

3) Les anticorps peuvent aussi se lier par leur portion Fab aux récepteurs qui permettent l’absorption des agrégats d’α-synucléine et ainsi empêcher leur internalisation.

4) Des intracorps peuvent être administrés via un plasmide et agir en intracellulaire où ils favorisent la dégradation des agrégats et/ou empêchent l’agrégation des monomères.

5) Les complexes anticorps–agrégats d’α-synucléine peuvent aussi se lier à des récepteurs présents à la surface de la microglie et déclencher leur phagocytose.

L’immunothérapie active, ou vaccination, consiste à administrer un antigène (ici l’α-synucléine anormale ou des fragments d’α-synucléine anormale), pour déclencher une production d’anticorps spécifique, par le système immunitaire (réponse humorale).

L’immunothérapie passive consiste en l’administration directe d’anticorps produits ex vivo, dirigés contre l’α-synucléine anormale ou des fragments de cette dernière

Source : Revue Neurologies

MDS

Movement Disorder Society
International Parkinson and Movement Disorder Society

L'International Parkinson and Movement Disorder Society (MDS) est une société savante internationale. Basée à Milwaukee, aux USA, elle rassemble plus de 11 000 cliniciens, scientifiques et professionnels de la santé qui se consacrent à l'amélioration des soins aux patients atteints de troubles du mouvement, maladie de Parkinson et autres troubles parkinsoniens, dont l’AMS. https://www.movementdisorders.org/
Le Professeur Meisner fait partie de son Comité exécutif.

Un groupe de travail international spécifique sur l’AMS existe au sein de la MDS :
En font partie, pour la France, Erwan Bezard, Pierre-Olivier Fernagut, Anne Pavy-LeTraon, Wassilios Meissner, Ronald Melki, Francois Tison, Olivier Rascol.
 

Pour la révision des critères diagnostiques de l’AMS, une task-force co-présidée par l’Autrichien Gregor Wenning et l’Américain Horacio Kaufmann  a été créée au sein de la MDS :
 

La MDS a créé des « sections régionales » sur les différents continents . Margherita Fabbri est membre du Comité exécutif de la section européenne de la MDS