AG 2023
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Les rapports
Le rapport moral et d'activité de mi-2022 à mi-2023
Retrouvez prochainement dans l'espace adhérent les enregistrements vidéos
des interventions des neurologues
L’assemblée générale 2023 d’Aramise en visio-conférence
Cette année encore Aramise propose à ses adhérents une assemblée générale en visio et en 3 temps qui se déroulera les 17 et 18 juin 2023.
Il est toujours temps d'adhérer ou de de renouveler votre adhésion pour 2023
Au-delà de la dimension statutaire, l’assemblée générale d’Aramise donne chaque année une large part à des interventions de spécialistes de l’AMS.
Les vidéos de ces interventions, enregistrées avec l’accord des intervenants, seront à la disposition des membres de l’association dans leur espace-adhérents
Le programme
Samedi 17 juin
■ 13h30 - 14h00 : Accueil
■ 14h00 - 15h30 : Assemblée générale statutaire
● Présentation du rapport moral et d’activité ; Questions, échanges et vote
● Présentation du rapport financier ; Questions, échanges et vote
● Renouvellement partiel du Conseil d’administration, Vérification et présentation des candidatures et vote
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15h30 - 16h00 : Pause
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■ I6h00 - 17h30 : Education Thérapeutique du Patient, intervention suivie d’un échange
Le Dr Margherita Fabbri, neurologue au Centre de référence de l’AMS à Toulouse, présentera le programme d’ETP en e-learning pour l’AMS
Dimanche 18 juin
■ 09h45 - 10h00 : Accueil
■ 10h00 - 12h : interventions suivies d’un échange
● Pr Wassilios Meissner, responsable, à Bordeaux, du Centre de référence de l’AMS,
Thérapies géniques, cellules souches, immunothérapies...: les nouvelles stratégies thérapeutiques expérimentées dans l’AMS
● Pierre-Olivier Fernagut, docteur en neurosciences,
Responsable d’une équipe INSERM au sein du Laboratoire de Neurosciences Expérimentales et Cliniques (LNEC) de l’Université de Poitiers, il fera le point sur le projet de recherche soutenu par Aramise dont il est le porteur : « L’alpha-synucléine et le devenir des oligodendrocytes dans l'atrophie multi-systématisée ». Une recherche qui fera progresser la compréhension de mécanismes spécifiques à l’AMS et contribuera au développement de futurs traitements.
Glossaire
Immunothérapie
L’immunothérapie dans les synucléinopathies.
A) Pour des raisons encore mal élucidées, génétiques ou environnementales, un mauvais repliement de l’α-synucléine (en blanc l’α-synucléine normale, en jaune l’α-synucléine mal conformée) survient en intracellulaire et conduit à la formation d’agrégats oligomèriques (*) puis de fibrilles (**). Les agrégats peuvent être ensuite relargués en extracellulaire.
B) Les agrégats d’α-synucléine peuvent alors pénétrer dans de nouvelles cellules nerveuses, déclencher le mauvais repliement de l’α-synucléine normale de la cellule et provoquer la formation d’agrégats.
1) Via leur portion Fab (fragment antigen binding), les anticorps peuvent fixer les formes anormales d’α-synucléine afin de les neutraliser et/ou de favoriser leur dégradation.
2) Via leur portion Fc (fragment cristallisable), les anticorps peuvent se lier à des récepteurs situés à la surface des neurones et favoriser ainsi l‘élimination intracellulaire de l’α-synucléine, en particulier au niveau des lysosomes.
3) Les anticorps peuvent aussi se lier par leur portion Fab aux récepteurs qui permettent l’absorption des agrégats d’α-synucléine et ainsi empêcher leur internalisation.
4) Des intracorps peuvent être administrés via un plasmide et agir en intracellulaire où ils favorisent la dégradation des agrégats et/ou empêchent l’agrégation des monomères.
5) Les complexes anticorps–agrégats d’α-synucléine peuvent aussi se lier à des récepteurs présents à la surface de la microglie et déclencher leur phagocytose.
L’immunothérapie active, ou vaccination, consiste à administrer un antigène (ici l’α-synucléine anormale ou des fragments d’α-synucléine anormale), pour déclencher une production d’anticorps spécifique, par le système immunitaire (réponse humorale).
L’immunothérapie passive consiste en l’administration directe d’anticorps produits ex vivo, dirigés contre l’α-synucléine anormale ou des fragments de cette dernière
Source : Revue Neurologies